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Grève du 8 octobre : communiqué de la CGT Finances publiques 65.

Contre l’austérité, la fatalité et la résignation c’est bien l’ACTION qui permettra de faire entendre la voix des salariés POUR UNE AUTRE POLITIQUE au service de la satisfaction des besoins sociaux.

A l’initiative de la CGT, de Solidaires, de la FSU, le 8 octobre se tenait une journée d’action interprofessionnelle pour combattre l’austérité.
La CGT Finances publiques appelait tous les agents de la DGFiP à la grève et à la manifestation pour porter avec les autres salariés du public et du privé leur lutte contre les politiques d’austérité et ses conséquences à la DGFIP : suppressions d’emploi, restructurations, attaque contre nos statuts particuliers et règles de gestion.

Plus de 100 000 salariés ont participé à 160 rassemblements et manifestations dans toute la France.

A la DGFiP : 13, 11% des agents étaient en grève, soit près de 12 000 agents selon un décompte de la direction générale.

Alors que la démarche stratégique conduit aujourd’hui à des restructurations tous azimuts , que 2548 emplois seront supprimés au Ministère des Finances en 2016 et que les droits et garanties des agents sont désormais sur la sellette, il est clair que c’est bien par l’action que nous parviendrons à enrayer une machine destructrice pour les missions et les agents eux mêmes.

 Chiffres nationaux et locaux :

Résultats de la grève du 8 octobre dans le département des Hautes Pyrénées.
Chiffres de la grève à la DGFIP le 8 octobre 2015.

 Dans les Hautes Pyrénées : 34,7 % des agents étaient en grève, soit 110 agents.

De nombreux agents des finances étaient par ailleurs présents dans la manifestation Tarbaise qui a réuni 1 200 participants.

A la fin de la manifestation, la parole a été donnée aux salariés de l’entreprise MG CALL qui avaient manifesté en tête de cortège et qui sont toujours en lutte pour la reconnaissance de droits à indemnisation.

Une délégation des trois syndicats CGT/FSU/Solidaires ainsi que des représentants des comités d’usagers des services publics ont ensuite été reçus par le Président du Conseil Départemental.

La CGT/FSU et Solidaires ont réaffirmé la demande de création d’une commission départementale de défense de tous les services publics du département, commission qui réunirait élus locaux, comités d’usagers et organisations syndicales de salariés.

En effet, " l’oeuvre "de démantèlement des services publics est en cours à tous les niveaux ( fermeture de la maternité et du service de réanimation de l’hôpital de Lourdes, remise en cause de la ligne ferroviaire Hendaye Tarbes Toulouse Paris , fermeture de bureaux de postes, fermeture de trésoreries...).

Le Président du Conseil Départemental a confirmé la création de cette commission qui sera pilotée par Jean Buron ( maire de Bazet et conseiller départemental ) et Chantal Robin Rodrigo ( conseillère départementale ).

A noter que s’agissant de la trésorerie de Loures Barousse, les conseillers départementaux du canton, les conseillers communautaires et le député Jean Glavany ont par ailleurs répondu favorablement à la demande de rencontre de la CGT / Solidaires afin d’avoir un véritable échange contradictoire sur l’avenir de cette trésorerie ( échange qui a toujours été refusé ppar le directeur départemental ).

La CGT a en outre demandé au Président du Conseil départemental d’appuyer la démarche qu’elle a engagé depuis de nombreuses semaines auprès de la Préfète des Hautes Pyrénées pour instituer une commission de contrôle des aides publiques dans le département.

L’exemple de l’entreprise MG Call ( 149 salariés ) à Bastillac est à cet égard particulièrement révélatrice.

En effet, ce sont plus d’1,2 millions d’euros de fonds publics qui auront été engagés dans un projet sans activité sans que pour autant les pouvoirs publics ( pourtant alertés par les salariés eux-mêmes depuis juin 2015 ) ne réagissent.

 La lettre ouverte des salariés à la Ministre du Travail et de l’Emploi :

Lettre ouverte des salariés de MG Call à la Ministre du travail Myriam El Komri

Rappelons qu’à l’échelle du pays, le pacte de responsabilité ( somme d’allègements de cotisations et de crédit d’impôts ) représente 41 milliards d’euros en 2015 ( dont 18 milliards de CICE ) , que celui-ci est financé sur des restrictions budgétaires en tout genre ( budgets des hôpitaux publics, dotations des collectivités locales, réductions d’effectifs dans les ministères dits non prioritaires comme celui des finances.....) sans le moindre contrôle et sans le moindre effet sur la conjoncture économique et les créations d’emplois.

Contre l’austérité, la fatalité et la résignation c’est bien l’ACTION qui permettra de faire entendre la voix des salariés POUR UNE AUTRE POLITIQUE au service de la satisfaction des besoins sociaux.

Article publié le 9 octobre 2015.


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