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JEUDI 17 NOVEMBRE : Blocage du Centre des finances de Tarbes

90 agents réunis en assemblée générale. Le blocage du site jeudi 17 a été reconduit à la majorité de l’assistance ( 4 votes contre ) .
Une nouvelle assemblée générale se tiendra devant le centre des finances de Tarbes vendredi 18 au matin.

Les agents se sont rendus à la DDFIP pour signifier au directeur que ce ne sont pas les menaces contre les grévistes qui les feront reculer.

Aujourd’hui ceux qui se drapent de légalité pour menacer l’action sont les mêmes qui d’un revers de main raye de la carte des milliers d’emplois en se réfugiant derrière les décisions de la direction générale.

Ce sont les mêmes qui parlent de liberté du travail mais qui pourrissent la vie des agents à coups de réorganisations et de restructurations et qui osent faire des leçons aux agents qui luttent.

Les mêmes qui refusent de dire la vérité aux agents sur les suppressions d’emplois, alors qu’ils étaient au fait des coups qui allaient tomber.

Le résultat est là : les donneurs de leçon de morale sont ceux là même qui vont "distribuer" les destructions d’emplois.

La nouvelle, connue de tous les hypocrites, est tombée :

•11 destructions d’emplois dans le département :
•4 destructions d’emplois A
•3 destructions d’emplois B
•4 destructions d’emplois C

Et oh miracle : une CREATION d’emploi d’AFIP ( dont le niveau de salaire ne sera pas compensé par la suppression des quatre emplois C ).

S’il était une justification à la mobilisation des agents du département la lecture de ces chiffres se suffit à elle même.

De visites de site en visites de site durant cette première quinzaine de novembre l’intersyndicale a pu constater à quel point les agents étaient mis dans l’impossibilité d’exercer leurs missions, à quel point le service public était mis à mal.

Le sens du service public, ce sont les agents ( A, B et C) qui en sont les portes paroles et non pas les hiérarchies dirigeantes.

Lorsque nous avons dit que les départements comme le nôtre seraient les plus touchés, nous n’avions pas menti contrairement à d’autres qui l’on fait par omission.

A titre d’illustration : l’Ariège 7 emplois, l’Aveyron 10 emplois, le Lot 12 emplois, la Lozère 10, le GERS 14 emplois .....

Les agents qui se sont déplacés à la DDFIP l’ont exprimé franchement au directeur : nous ne pouvons continuer ainsi, le ras-le bol est général et la réponse menaçante du directeur est indigne d’un responsable.

Ce dernier a indiqué, tout en continuant à se cachant derrière la responsabilité de la DGFIP, qu’il ne donnait pas suite à ces courriers menaçants, mais en s’aventurant sur le registre du chantage ( " il faut débloquer le site car il est stratégique") .

OUI NOUS LE SAVONS : en bloquant le centre des finances de Tarbes, nous savions ce que nous faisions.

Il faut contrecarrer la volonté destructrice de la DGFIP en multipliant partout sur le territoire ces initiatives et ces actions.

Le DDFIP, interpellé par les agents et les représentants syndicaux, s’est par contre engagé à ouvrir des discussions sur la situation de tous les services au regard du travail réel des agents, en partant des besoins des agents et des usagers et des conditions de travail : les agents et les représentant(e)s syndicaux se sont dit prêts à l’ouverture d’un débat contradictoire et non pas à l’initiation d’un énième enfumage.

Un débat sous contrôle des agents et non pas une parodie de dialogue social.

A défaut, les représentant(e)s du personnel ont indiqué qu’ils envisageraient très clairement de démissionner des instances ( CTL, CHSCT, CDAS et CAP ).

NOUS DONNONS DONC RENDEZ-VOUS AUX AGENTS DE TARBES à 8 h 30 devant le centre des finances de Tarbes VENDREDI 18 novembre 2016.

Article publié le 18 novembre 2016.


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