vous êtes ici : accueil > Actions, mobilisations.

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

LE 20 MARS , les cadres de la DDFIP des HAUTES PYRENEES diront stop à la régression programmée et imposée par la direction générale.

La Modernisation de l’Action Publique a succédé à la RGPP au niveau de la fonction publique.

A la DGFIP cela se concrétise par la Démarche Stratégique synonyme de nouvelles régressions et de restructurations à marche forcée.

Pour imposer sa stratégie, la DGFIP est prête à accentuer la pression sur les cadres dits intermédiaires, n’hésitant pas à leur faire porter le chapeau des difficultés provoquées en réalité par une purge sans précédent dans les effectifs.

Et peu importe si le malaise des personnels et de l’encadrement est chaque jour plus palpable.

La direction locale n’est d’ailleurs pas en reste, faisant en sorte ( déroulement de carrière personnelle en perspective ) d’apparaitre comme un bon élève de la D.S.

Les dialogues de gestion en cours dans les Hautes Pyrénées comme dans les autres départements sont très révélateurs de cette stratégie : il s’agit pour la DGFIP de faire accepter sa logique coute que coute et quoi qu’il en coute.

La direction se contente ensuite pour la forme de verser des larmes de crocodile sur la montée en flèche des risques psycho-sociaux et d’affecter un cadre A à 30 % en qualité d’assistant de prévention ( chacun en tirera les conclusions qui s’imposent ).

Et inutile de préciser qu’une fois la période électorale actuelle passée, il est à craindre que le DDFIP si peu prolixe en la matière jusqu’à présent, n’engage au pas de course le plan 14/18 de la démarche stratégique.

Les cadres de la DGFIP sont aujourd’hui en première ligne face à cette politique de démantèlement programmée.

Dans le même temps, et à l’image de ce que subissent l’ensemble des personnels, la reconnaissance de l’administration se résume :

-* au gel du point d’indice

  • à l’absence de perspectives de déroulement de carrières
  • à la dégradation constante des conditions de travail et de vie au travail.

EN CLAIR aujourd’hui RIEN NE VA PLUS !

EMPLOIS – MISSIONS - SERVICE PUBLIC

Salaires - Statut - Règles de gestion - Régimes indemnitaires -
Carrières - Conditions et vie au Travail - Droits et Garanties …

Pourrions-nous en effet trouver un agent heureux dans son travail aujourd’hui ?

Quelles missions accomplies donnent satisfaction aujourd’hui ?

Quelle est l’efficacité sociale de notre service public fiscal, économique et financier... ?

Dans un SIE ? Dans une Trésorerie ? Dans un service de Direction ? Au cadastre ?Aux hypothèques ? Aux amendes ? Dans un poste spécialisé Hôpital ou SPL ?
Dans quelle brigade ? Dans quel SIP ? Dans quelle fonction ?
Où ?

A la DDFIP 65, comme dans toutes les directions, les résultats des logiques de suppressions d’emplois, de concentration des services et d’industrialisation des tâches sont catastrophiques.

L’actualité avec la MAP et la démarche stratégique, c’est :

  • Le transfert des missions d’un service vers un autre (enregistrement vers hypothèques, procédures collectives des SIE vers PRS), Retour de SIP/CDIF !
  • Le transfert de missions de l’Etat vers le secteur public local -régies étendues, lettre du DGFIP contre la re-municipalisation -gestion de l’eau ...
  • L’introduction de « concurrents privés », comme la BNP aux Domaines, des officines foncières de pantouflards pour remplacer le conseil aux élus, les experts comptables pour les comptes hospitaliers...
  • L’inconnue pour le service public de proximité et le réseau comptable

Les gouvernements qui se succèdent frappent sur nos services et leurs agents !

Ils nous frappent en bloquant les salaires, en nous « manageant », en mettant une pression toujours plus forte sur les objectifs et les résultats.

Quelles conséquences pour les agents et nos services ?

• Stagnation des SALAIRES et des carrières pour les C, les B, les A

• Rapport Pêcheur : Remise en cause des statuts particuliers DGFIP, retour de la loi de mobilité,

• Remplacement de la PFR par l’IFSEEP (Indemnité de Fonctions, Sujétion, Expertise et Engagement Professionnel) dont on perçoit toutes les conséquences pour les cadres A intermédiaires qui ne donneraient pas satisfaction.

• Remise en cause des droits et garanties, des règles de gestion (EDRA, EMR...),

• Harmonisation indemnitaire par le bas (A « direction », géomètres, BDV, BCR, B terrain,.. )

Le 20 mars 2014 à la DDFIP 65

comme partout en FRANCE

CADRES ET AGENTS

Toutes et Tous en GREVE !

PAS UN SERVICE OUVERT !

Article publié le 12 mars 2014.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.