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Les députés du département interpellés sur l’avenir du SIE de lannemezan et les ordonnances Macron.

Vendredi 7 juillet à 17 H 00, nous avons pris l’initiative d’interpeler les députés du département à la permanence parlementaire de Mme Dubié, où se trouvait également M. Sempastous.

Les différences politiques entre les deux députés ne nous ont pas franchement sauté aux yeux et le moins que l’on puisse dire c’est que le nouvel élu départemental était loin d’être au fait du contenu de la loi d’habilitation qui lui sera soumise au vote très prochainement.

Du côté de Mme Dubié, si nous avons entendu qu’elle défendrait des amendements ( dont on connait le sort au regard de la majorité écrasante dont dispose Macron et son gouvernement ) elle ne s’est pas engagé sur un vote négatif sur la loi d’habilitation donnant la possibilité au gouvernement de détruire en deux mois 120 ans d’histoire sociale de ce pays par voie d’ordonnances inamendables.

Le gouvernement vient en outre de donner un nouveau signe sur ses intentions réelles puisque la ministre du travail a annoncé le 8 juillet la remise en cause du compte pénibilité : un compte pénibilité dont nous avons déjà décrit à la CGT toutes les limites mais qui, de ce fait , se réduit comme peau de chagrin, entérinant l’inexistence de droits collectifs en matière de pénibilité au travail.

Si l’on ajoute à cela la volonté de démanteler les CHSCT, on aura compris que tout ce qui touche de près ou de loin à la responsabilité de l’employeur en matière de santé au travail et toute ambition de prévention est jetée aux orties.

Pétition à signer en ligne contre la destruction des CHSCT : cliquez ICI pour signer

Les députés ont néanmoins proposé de nous recevoir à nouveau pour débattre du contenu de la réforme.

Nous avons dit que nous y étions disposés, nous leur écrirons en ce sens dès lundi pour caler très rapidement ce rendez-vous.

Mais très concrètement et plus que jamais, il est nécessaire d’informer, de communiquer sur la caractère nocif des projets gouvernementaux et sur nos propositions.

Dans ce but la confédération CGT et l’UGICT ( Cadres et techniciens CGT ) informent de manière régulière sur les contenus proposés par le gouvernement.

En cliquant sur le lien suivant , vous avez accès au matériel militant de la confédération : LOI TRAVAIL XXL

Vous y trouverez des tracts thématiques et les propositions de la CGT ( sur le contrat de travail, la fusion des instances, le calendrier de la loi.......).

S’agissant de nos propositions, nous vous invitons à consulter régulièrement le site COMBATTRE LA LOI TRAVAIL :CLIQUEZ ICI

L’UGICT tient également des points réguliers sur les rencontres actuelles bi-latérales gouvernement - syndicats.

Ci-dessous un point très complet effectué par l’UGICT CGT au 30.06.2017 :

Ordonnaces Macron oùen est-on au 30.06.2017 ?

 Des affiches réalisées par l’UD CGT 65 sont également à disposition :

Affiches UD CGT 65 : LOI TRAVAIL ON N’EN VEUT PAS !

IL NOUS FAUT PREPARER LA JOURNEE DE GREVE ET DE MOBILISATION du 12 SEPTEMBRE 2017 DONT LA REUSSITE CONDITIONNERA LA SUITE !

D’ores et déjà :

INITIATIVE TOUR DE FRANCE : JEUDI 13 JUILLET 2017 A PARTIR DE 11 H 00 Rassemblement 4 chemin de l’Ormeau Sur l’esplanade de la direction des finances publiques Pour affirmer notre rejet de la loi travail XXL, notre rejet du démantèlement des services publics , POUR LE PROGRES SOCIAL. VENEZ NOMBREUX-SES- RESTAURATION PREVUE SUR PLACE

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La Nouvelle République 8 juillet 2017 :

Jeanine Dubié et Jean-Bernard Sempastous ne s’attendaient certainement pas à une telle surprise. Hier soir, à la sortie de la réunion qu’ils avaient programmée avec la CGT finances à la permanence de la députée PRG, les deux élus se sont retrouvés face à une quarantaine de membres du syndicat, de FO, du PCF, d’Attac et de France insoumise. « On est là pour leur dire que dès qu’une ordonnance sera dans les tuyaux, on viendra leur rappeler qu’ils n’ont pas intérêt à faire n’importe quoi », explique Manuel Espejo, secrétaire général de l’union locale CGT Tarbes banlieue. D’abord agacée, Jeanine Dubié a ensuite accepté d’engager un échange qui s’est tendu au fil des minutes. « Je n’accepte pas le fait de gouverner par ordonnances, a-t-elle prévenu.

J’ai d’ailleurs déposé un amendement. Mais si 50 % des organisations syndicales y sont favorables, je voterai pour. »

Face à elle, José Navarro, de la CGT finances, pestait : « Vous savez que les amendements seront rejetés par la majorité et qu’il n’y aura pas de débat parlementaire alors qu’on parle de la vie des gens, là ! ». Heureux de passer entre les gouttes, Jean-Bernard Sempastous a aussi eu droit à son coup d’orage sur la fin. Tout le monde a promis de se revoir rapidement pour éclaircir les choses.

Article publié le 9 juillet 2017.


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