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Réaction après le 2 mars .

A la suite de la journée d’action régionale du 2 mars, nous assistons dans les départements à une stratégie directionelle des plus grossières pour ne pas dire des plus ridicules visant à opposer les 500 manifestants venus de toute la région aux participants au DOS .

Les agents grévistes ont été contraints de forcer le dialogue qui leur était refusé. On a d’ailleurs pu assister à des scènes hallucinantes ou des directeurs régionaux ou départementaux se sont transformés en vigiles - bien payés - pour empêcher les agents d’accéder au hall de l’espace Diagora .

C’est la nature des réponses du Directeur Général qui a conduit les manifestants à se rendre dans la salle de réunion et c’est le Directeur Général qui a considéré que la réunion ne pouvait pas se poursuivre.

Bloquer cette réunion n’était en rien un but en soi , les agents grévistes n’ étaient là que pour exprimer des revendications dans lesquelles se retrouvent assurément TOUS les agents :

* l’arrêt des suppressions d’emplois,

* l’abrogation de la loi de mobilité,

* la sauvegarde d’un service public de proximité de plein exercice,

* la reconnaissance des qualifications et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat....

Les grévistes, ce jour là, ont montré une autre réalité des services que les sampiternels satisfécits que s’octroie la direction, ils ont parlé du mal être des agents, de la dégradation des conditions de travail et de la perte de sens du travail accompli.

Pour paraphraser le Directeur Général, il n’y avait pas pas d’adversaires dans cette salle, le seul adversaire des personnels c’est une politique de casse programmée des services publics dont le Directeur Général est un serviteur zélé.

Nos directions locales auraient donc bien tort de chercher à opposer les agents et devraient prendre la mesure de ce qui s’est exprimé le 2 mars.
Elles feraient mieux de s’occuper des préoccupations des agents qui vivent au quotidien la dégradation de leurs conditions de travail plutôt que d’essayer de détourner le sens et le contenu de la manifestation du 2 mars.

Cette journée n’est d’ailleurs qu’un point d’étape dans la nécessaire mobilisation des personnels pour arrêter les projets dévastateurs de la RGPP et de la réforme des retraites à venir.

Article publié le 4 mars 2010.


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