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Restructuration du réseau des finances publiques : Le directeur doit retirer son projet de transfert du SIE de Lannemezan. La fusion Trie-Castelnau n’est pas envisageable en 2 018 !

SIE DE LANNEMEZAN :

Les organisations syndicales du département vous ont déjà informé sur le projet de transfert à Tarbes présenté par la direction le 22 juin 2017 avec la volonté manifeste d’aller vite et de court-circuiter tout débat contradictoire.

Preuve s’il en est besoin de cette volonté, la direction a décidé de programmer des groupes de travail sur la question ( 29 juin et 11 juillet ).

Les représentant(e)s du personnel ont déjà indiqué qu’ils ne participeraient pas à cette mascarade.

L’objectif de cette opération de restructuration, de l’aveu même du directeur le 22 juin, est de réaliser d’hypothétiques gains de productivité et surtout de bénéficier d’un vivier de suppressions d’emplois dans cette future structure centralisée à Tarbes ( dans l’attente sans doute du futur rapatriement du SIE de Lourdes également ).

CGT- Solidaires- FO ont clairement signifié à la direction que cette opération ne se justifiait en aucun cas et que l’utilisation de situations personnelles d’agents comme argument pour cautionner une telle opération était tout simplement indigne.

Les trois OS du département ont décidé d’engager des visites de service et des HMI ( HMI au SIE de Tarbes vendredi 30 juin à 14 H 00 ) ( une pétition circulera prochainement dans les services).

Parallèlement des contacts ont d’ores et déjà été pris et des rendez-vous programmés avec les élus politiques locaux et nationaux du département ( le maire de Lannemezan ayant quant à lui déjà reçu l’intersyndicale le 27 juin 2017 ).

La CGT va demander à ses représentant(e)s nationaux d’intervenir lors du Comité Technique de Réseau du 6 juillet 2017 qui se tient à Bercy.

LE MAINTIEN D’UN SIE DE PLEINE COMPETENCE à LANNEMEZAN EST POSSIBLE ET NECESSAIRE.

Dans ce but , nous mettrons bien évidemment tout en oeuvre pour que les agents se fassent entendre et puissent se mobiliser dans les prochains jours pour la défense de ce service .

IL FAUT FAIRE ENTENDRE RAISON à LA DIRECTION !

Enfin, considérant que les conditions d’un dialogue social digne de ce nom ne sont plus réunies, l’intersyndicale a décidé de tirer les conséquences de l’attitude directionnelle.

Vous pourrez prendre connaissance, ci-dessous, de la déclaration intersyndicale qui sera lue lors de la convocation des prochaines instances représentatives du personnel.

TRESORERIES d’OSSUN et de TRIE sur BAISE :

S’agissant des autres opérations de restructuration annoncées, à savoir la suppression des trésoreries d’Ossun et de Trie sur Baise, dont les premiers contours vous ont été communiqués récemment, c’est avec un certain étonnement que nous constatons que la direction ne programme aucun groupe de travail sur la question, estimant sans doute que cela va de soi et que cela ne soulève aucun problème.......
Aucune interrogation donc sur le service public de proximité, les charges de travail transférées, les capacités à faire face des postes dits "accueillants", des modifications d’organisation du travail que cela entraînera inéluctablement et des conséquences sur les conditions de travail des agents.

Une telle précipitation et impréparation porterait à sourire si nous ne parlions pas de conditions de travail, de missions et de service public.

Ainsi, si l’on analyse l’opération Trie sur Baise- Castelnau Galan, nul besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que si elle se réalisait au 1er janvier 2018 la trésorerie de Castelnau ne serait pas en mesure de supporter le transfert des compétences de la trésorerie de Trie.

En effet, au 1er septembre 2017 la trésorerie se retrouvera avec un emploi vacant et un agent à 80 %, alors que parallèlement l’agent de Trie sur Baise a déjà fait connaitre son refus de rejoindre Castelnau.

Par ailleurs le Maire de Trié a déjà fait connaitre sa volonté et son exigence du maintien d’un accueil du public sur 5 demi-journées.

La raison exige que cette opération ne soit pas réalisée en 2 018, il en va très clairement aujourd’hui de la santé des agents et que l’on prenne suffisamment le temps de mesurer en termes de charge les conséquences de la loi Notré afin d’envisager les conditions d’un maintien du réseau et de l’accueil à hauteur des réels besoin du territoire.

Quoiqu’il en soit, les organisations syndicales là aussi vont rencontrer les services concernés ainsi que les élus locaux pour que toutes ces préoccupations soient au coeur d’un vrai débat contradictoire.

Article publié le 1er juillet 2017.


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