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Tous en grève le 31 mars : POUR LES SALARIES DU PUBLIC COMME DU PRIVE LE GOUVERNEMENT NE CONNAIT QU’UNE SEULE RECETTE : LA REMISE EN CAUSE DES DROITS DES SALARIES .

La casse du droit du travail, c’est aussi notre affaire. Nous connaissons toutes et tous parmi nos proches des salariés du secteur privé, certains déjà précarisés, comme nous connaissons des jeunes étudiants et lycéens qui feront partie demain du monde du travail.

Le code du travail, le droit du travail, c’est le patrimoine de tous les salariés, le garde fou contre les abus et les injustices.

Et ce qui se prépare ou est déjà à l’oeuvre dans la fonction publique repose sur la même logique de remise en cause des droits : PPCR, RIFSEEP, Projet de loi de déontologie : autant de lois et de projets gouvernementaux qui préparent la remise en cause du statut général.

Individualisation des carrières et du régime indemnitaire, jours de carence en cas d’arrêt maladie, recours à l’intérim dans les trois fonctions publiques, mise à pied de trois jours sans procédure disciplinaire.....autant de dispositifs à l’étude qui en disent long sur les ambitions de certains pour les fonctionnaires.

Face à la mobilisation de la jeunesse et des salarié-e-s le 9 mars contre leur projet de loi de casse du code du travail, Hollande et Valls ont travaillé tout un dimanche, selon les média bien informés.

Mais c’est pour accoucher d’un texte toujours fondé sur les mêmes logiques, avec le sabordage de l’essentiel des protections des salariés et l’accroissement de la précarité. Primauté de l’accord d’entreprise contre toute législation nationale, affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des temps de travail légaux, majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… continuent à répondre aux seules attentes patronales. Dans la nouvelle mouture gouvernementale, il n’y a donc rien de changé sur le fond . Il n’y a donc aucune raison d’en rabattre sur les exigences légitimes de retrait du projet de loi et d’ouverture de véritables négociations sur le droit du travail.

Les salariés d’aujourd’hui et de demain sont donc toujours face à une volonté de régression sociale généralisée. Par tous les chantages possibles, l’employeur aurait la main pour imposer des accords d’entreprises contre toute norme nationale… comme il y a 150 ans, avant le Code du travail.

Plus que jamais salariés du privé comme du public sont confrontés aux mêmes choix politiques néfastes.

TOUTES ET TOUS A LA MANIFESTATION JEUDI 31 MARS à 10 H 30 Bourse du travail à Tarbes.

Article publié le 29 mars 2016.


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