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SIP, DLU : Nos directions ont tout faux et doivent revoir leur copie !

 Le 30 juin dernier nos directions annonçaient lors d’un CTP extraordinaire qu’elles comptaient engager le processus de création des SIP et de la DLU de manière constructive et maintenir un dialogue constant avec les représentants du personnel.

En septembre des groupes de travail ont été créés. Les représentants du personnel en ont été délibérément exclus alors que la circulaire DGFIP du 20 juillet prévoyait expressément leur participation.

Le 5 octobre 2009 un CTPL /CTPD informel a été organisé. Les directions ne remettent alors aucun document de travail et un constat s’impose :

 L’impréparation est à son comble, l’hôtel des impôts de Tarbes doit à présent accueillir le pôle social qui doit évacuer la cité administrative sur injonction de Mme la Préfète.
La réorganisation administrative de l’Etat au niveau départemental imposerait un afflux de fonctionnaires à la cité. Combien de fonctionnaires ? quels locaux sont nécessaires ? des solutions alternatives ont elles été étudiées ?
Nous n’en saurons rien et les représentants du personnel priés de passer à autre chose.

 Les SIP de Lourdes et de Lannemezan ne peuvent être constitués dans l’état actuel des effectifs des trésoreries et centres des impôts concernés.
Qu’à cela ne tienne, nos directions sont prêtes à toutes les inepties, du genre : installons la caisse du SIP de Lannemezan à la trésorerie mais exigeons néanmoins le transfert de l’agent de la trésorerie au CDI.

 La mise en place d’un accueil généraliste au sein des SIP est annoncée ainsi que leur dimensionnement sans qu’une étude sérieuse des fluxs d’usagers et des pics d’activité n’ait été effectuée.

 Des transferts de personnel de la TG ( service recouvrement ) à l’Hôtel des impôts sont annoncés sans que nous soit présenté un descriptif exact des tâches effectuées par les agents, préalable indispensable pour mesurer l’étendue exacte des transferts de personnel annoncés.

 Des directeurs démarchent des services pour " faire leur marché d’agents ".

Quelques jours plus tard on nous laisse entendre que les hypothèses du SIP de Lannemezan ne sont plus d’actualité.

 Les directions continuent alors leur ballet de groupes de travail sans y associer les représentants du personnels ( des agents infréquentables semble-t-il ). Les agents invités ont beau exprimer des souhaits en matière d’installation et de répartition d’agents dans les bureaux, les directions reprennent à leur compte une formule popularisée par Coluche : " Dites nous ce dont vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer ".

Enfin, et cerise sur le gâteau, le TPG annonce à la mi-octobre que le calendrier s’accélère et que les CTP départementaux devront être réunis le 10 novembre dernier délai, sur ordre de la DGFIP, pour entériner l’arcitecture départementale des SIP et DLU, les CAP intervenenant dans la foulée le 26 novembre.

La messe serait donc dite , circulez y’a rien à voir.

La question des effectifs, des conditions d’exercice des missions, la qualité de l’accueil des usagers, l’installation des agents au SIP de Tarbes, le dimensionnement des équipes d’accueil....aux oubliettes !
Tout cela ne serait que secondaire, l’essentiel étant l’AFFICHAGE de 3 SIP au 1er janvier 2010.

Cela serait trop facile, NI LES AGENTS, que nous avons rencontrés lors d’heures mensuelles d’information le 16 octobre , NI LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL ne laisseront faire.

Nous ne laisserons pas faire n’importe quoi des agents, des usagers, et du service public .

La CGT, en concertation avec toutes les autres organisations syndicales compte bien TOUT mettre en oeuvre pour arrêter un processus qui se fait sur le dos des agents et de leurs conditions de travail.

Il faut suspendre l’installation des SIP de Lourdes et de Lannemezan et lancer une véritable étude ergonomique de l’hôtel des impôts de Tarbes.

Les organisations syndicales du département par l’intermédiaire de leurs directions nationales vont saisir dans les meilleurs délais la Mission relation Usager et demander l’intervention d’un ergonome du Ministère.

Au delà, les organisations syndicales envisageront avec les agents du département TOUTES les formes d’action permetteant de reprendre les projets sur de nouvelles bases.

Article publié le 18 octobre 2009.


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