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Visite du délégué interrégional dans les Hautes Pyrénées : les agents refusent les sornettes directionnelles !

Le 9 février dernier lors d’une visite dans notre département annoncée tardivement, le délégué interrégional ( M. Alain Vincent ), après avoir récité la bonne parole Parinienne aux cadres A du Trésor, a rencontré les organisations syndicales de la DGFIP du département.

Les représentants syndicaux SNUI-CGT-FO accompagnés d’une quarantaine d’agents ont rappelé à M. Vincent qu’ils n’attendaient pas de la DGFIP un énième travail pédagogique d’explication des réformes en cours.

Le sens profond de la fusion DGI/DGCP est désormais connu de tous et s’inscrit pleinement dans les réformes destructrices engagées par le gouvernement :

 Logique de la RGPP visant à dépecer les services publics et à imposer des principes de gestion des ressources humaines directement calqués sur le privé ( mise en concurrence des agents, rémunération dictée par la performance, techniques d’évaluation de type manageriales ...).

 Loi de mobilité ( licenciement des fonctionnaires pour restructuration, recours à l’intérim et au cumul imposé de temps de travail non complet, ...)

 suppression d’emplois ( 4 au trésor et 10 aux impôts )et non remplacement des départs en retraite qui mettent le département des Hautes Pyrénées en situation d’asphyxie , la Direction locale envisageant purement et simplement de transférer des missions entières d’une trésorerie à une autre ( transfert de la gestion hospitalière de la TP de Bagnères à Tarbes ). s

 réduction drastique des crédits vacataires au Trésor .

 salaires en berne ( perte de 9 % de pouvoir d’achat du point d’indice depuis 2001 ).....

Soutenus par une quarantaine d’agents présents dans la salle de réunion les syndicats de la DGFIP des Hautes Pyrénées ont déposé la déclaration suivante :

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Monsieur le Délégué interrégional,

En juin dernier les agents de la DGFIP des Hautes Pyrénées se sont massivement mobilisés pour rejeter la Révision Générale des Politiques Publiques et ses wagons de suppressions d’emplois ainsi que la loi de mobilité des fonctionnaires qui ouvre la porte au licenciement des fonctionnaires pour cause de restructuration de services.

Le 29 janvier des centaines de manifestations dans toute la France ont réuni 2,5 millions de salariés de toutes catégories et de tous horizons.

Dans le département ce sont 20 000 personnes qui ont répondu à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales. A la DGFIP 74 % des agents du Trésor et 81 % des agents des impôts étaient en grève .

Ils ont clairement exprimé leurs revendications :

L’arrêt immédiat des plans pluriannuels de suppressions d’emplois qui plus est dans le contexte actuel de crise économique.

L’urgence d’une amélioration du pouvoir d’achat et d’une réduction des inégalités.

Le nécessaire développement des politiques et des missions de services publics et notamment des services publics de proximité.

la préservation et l’amélioration de leurs droits statutaires et de leurs garanties collectives

le retrait du projet de loi de mobilité et des parcours professionnels dont l’objectif principal consiste à permettre le licenciement des fonctionnaires…

A ces revendications la DGFIP répond par une nouvelle vague de destructions d’emplois en 2009 ( 4 suppressions d’emplois au Trésor et 10 aux impôts portant le total des suppressions à près de 100 depuis 2002 dans notre département ).

Le service public fiscal et de gestion publique auquel les citoyens et les collectivités territoriales sont attachés est aujourd’hui en péril.

Les Agents des Hautes Pyrénées n’ont pas besoin d’explications sur le contenu et la réalité d’une fusion des services dont le seul objectif est de détruire des emplois.

ILS SONT A BOUT ET EXIGENT DES REPONSES A LEURS REVENDICATIONS.

Le Président de la République dans son allocution du 5 février a réaffirmé sa politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

Au delà il n’a apporté aucune réponse aux revendications exprimées le 29 janvier par l’ensemble des salariés.

Dans ces conditions, et plus que jamais, l’heure est à la mobilisation de l’ensemble des salariés du public comme du privé.

Les agents des finances des Hautes Pyrénées sauront, n’en doutez pas, réaffirmer leurs exigences lors des mobilisations à venir.

Article publié le 10 février 2009.


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