vous êtes ici : accueil > ACTUALITE > Générale

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Budget 2008 : après les cadeaux fiscaux, rigueur et suppression d’emplois de fonctionnaires au menu.

Projet de loi de finance 2008 : de la croissance souhaitée à la rigueur !

 Après les cadeaux de l’été et, au moment où la croissance ne s’annonce pas au rendez-vous fixé par le Président de la République, la question du choix budgétaire reste posée.
De manière inquiétante, le Gouvernement maintient ses prévisions de croissance à 2,5% alors que la Commission européenne la chiffre à 1,9% et l’OCDE à 1,8%.

 Derrière les chiffres, l’état réel de la France et de ses finances et cette réalité : la dette a encore progressé, elle représente aujourd’hui 64,2% du PIB, c’est 40 milliards d’euros cette année rien que pour les intérêts d’emprunt.

 Côté recette, la TVA reste la première ressource avec son caractère injuste, elle rapporte 133 milliards d’euros, ensuite l’impôt sur le revenu 57 milliards d’euros et enfin l’impôt sur les sociétés 46 milliards d’euros.

 Non seulement ce sont les salariés qui tirent la croissance mais ce sont aussi les salariés qui contribuent le plus aux recettes de l’Etat.

 Comme le souligne le rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale ce sont, pour 2008, 32 milliards d’euros d’exonération de charges en faveur des entreprises au titre des politiques de l’emploi qu’il faut en partie compenser.

 Quelques tours de passe-passe vont être tentés comme l’anticipation de recette fiscale, quelques budgets en réalité sous estimés, quelques opérations de communication autour de la vente de biens immobiliers mais tout cela ne suffira pas à masquer la réalité.

 Après les cadeaux de l’été, le paquet fiscal (14 milliards au bénéfice essentiellement des plus favorisés ), l’exonération des heures supplémentaires, le bouclier fiscal qui protège les français les plus riches derrière le mot de "faillite" employé par le Premier Ministre il faut entendre rigueur.

 Le chiffre de suppressions de postes de fonctionnaires ne cesse de progresser passant en quelques jours de 22 700 à 23 900 dont 50% dans l’Education nationale. C’est inacceptable ! Le budget tel qu’il est présenté a bien un goût amer pour les uns, sucré pour les autres, il ne permet pas de répondre aux attentes sociales qui s’expriment.

Il constitue un tour de vis supplémentaire pour le monde du Travail et la confirmation que dans notre pays il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade.

Article publié le 27 septembre 2007.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.