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La CGT déconstruit la manipulation sociale de l’extrême-droite et du FN. Travail ou capital ? Pouvoir d’achat ? Monnaie ? Fiscalité ? Fonction publique ? Qu’en est-il vraiment ?

Avant propos... Ayons de la mémoire, entre autres choses....

En 1990, lors d’une émission télévisée de grande écoute (l’Heure de vérité, du 9 mai, sur Antenne 2), le Papa de Marine Le Pen expliquait « le problème qu’il y a en Afrique du Sud » : « C’est que les Noirs y entrent. (…) Ils franchissent les frontières en Afrique du Sud pour obtenir non seulement le plus haut niveau de prospérité mais de liberté. » Et de conclure qu’il n’avait été « ni ravi ni ému » quand le « terroriste » Nelson Mandela avait été libéré après 27 ans de prison. Trois ans plus tard, le leader anti-apartheid recevait le prix Nobel de la paix. Selon Jean-Marie Le Pen, la politique d’apartheid en Afrique du Sud était «  une volonté de promotion  » des deux communautés.

Derrière ces propos ? Le racisme et bien sûr la défense des privilèges et de l’apartheid ! Justifier l’apartheid et réviser l’histoire comme cela, ce serait un peu comme dire que l’abbé Pierre s’est bâti une réputation sur la pauvreté des autres (les assistés !) ou que Jean Moulin était manipulé par le "parti de l’étranger" !

A l’annonce de la mort de Nelson Mandela, Marine Le Pen déclare dans un communiqué : "Avec la mort de Nelson Mandela, c’est une grande voix de l’Afrique qui s’éteint".

Changement de ton... Mais sur le fond ?

Depuis quelques années, ayant compris que peu importe la couleur du chat s’il attrape la souris, l’extrême droite avec sa "nouvelle génération" tente de policer son discours et fait feu de tout bois en usant et abusant du confusionnisme.

Les communicants sont aux manettes et la fachosphère abreuve les médias et les réseaux sociaux : ils font le "buzz".

Cette domination idéologique, en même temps qu’elle détourne les citoyens des causes réelles de leurs difficultés quotidiennes, inverse la logique des choses et n’aborde les problèmes que pour n’en retenir que les conséquences et des "solutions" qui désignent régulièrement des boucs-émissaires.

L’extrême-droite brouille les cartes du débat démocratique et instrumentalise les sujets d’actualité, avec l’extraordinaire complaisance de nombreux médias qui s’en font les relais...

Dire l’inverse et son contraire tout en criant son anti-système ... l’enjeu est de ratisser large et de tenter de récupérer la désillusion et/ou la colère populaire face aux politiques libérales désastreuses menées en France et en Europe et dont les conséquences sont un chômage massif, la montée de la précarité, la désindustrialisation, le recul des services publics et des inégalités insupportables.

 Alors, l’extrême-droite a t-elle changé ?
 Propose-t-elle des solutions "anti-système" ?
 Veut-elle réduire les inégalités ?
 Veut-elle réellement remettre en cause les politiques libérales, le dumping social ?
 Que pense-elle de la protection sociale, des retraites, des fonctionnaires, du pouvoir d’achat, de la fiscalité ?

A travers les enjeux des élections à venir, la CGT a élaboré des fiches thématiques à partir de la réflexion de ses syndicats et de ses secteurs d’activité.

De même le pôle économique de la CGT a élaboré un numéro spécifique : FN 2017 Vieilles idées et nouveaux habits.

Note économique février 2017.

FICHES SPECIFIQUES :

Fiche Générale
Fiche travail.
Fiche Pouvoir d’achat.
Fiche Monnaie.
Fiche fiscalité
Fiche Fonction Publique.

Article publié le 30 avril 2017.


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