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Alors que près de 8 000 bigourdans se sont retrouvés dans les rues de Tarbes, Lannemezan et Bagnères ce samedi 17 novembre, la CGT réaffirme que Macron et son gouvernement doivent entendre l’exaspération sociale qui traverse le pays.
Les salaires trop bas ( la part des salaires dans la valeur ajoutée a perdu près 7 points depuis 1983 soit un transfert de richesses vers le capital de près de 70 milliards par an ) , les dépenses contraintes qui pèsent de plus en plus lourdement sur les budgets des ménages notamment les plus précaires, ( Voir article d’Alternatives économiques sur la question :ARTICLE ALTERNATIVES ECONOMIQUES), l’absence cruelle de transports publics alternatifs dans les territoires ( à quoi le gouvernement ajoute la perspective de fermeture des "petites lignes" ferroviaires), la fiscalité tournée vers les plus riches, le versement sans contrepartie de 20 milliards de CICE par an qui n’aura créé quasiment aucun emploi, la nécessité vitale d’engager des investissements publics massifs dans la transition énergétique et concevoir d’autres modes de production moins consommateurs d’énergies carbonées ........
A défaut, le gouvernement ferait clairement le choix de laisser s’instaurer une "jacquerie" antifiscale qui ne résoudra rien en laissant les mouvements et partis d’extrême droite utiliser et instrumentaliser ce mécontentement pour le cantonner à la question des taxes.
Nous n’avons pas besoin de MOINS d’IMPÔTS nous avons besoin de MIEUX d’IMPÔTS : à savoir une fiscalité progressive, une taxation du capital, une taxation des transactions financières internationales......... c’est d’une fiscalité juste et dès lors acceptée dont nous avons besoin !
Et donner des moyens de vivre c’est AUGMENTER LES salaires avec un passage immédiat du SMIC à 1 800 € brut.
– Lire l’expression de l’UD CGT 65 :
Article publié le 18 novembre 2018.