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Le porte serviette de l’omniprésident préconise un budget d’austérité .....pour les pauvres.

Le premier ministre ( François Fillon pour ceux qui auraient oublié son patronyme ) préconise un budget 2010 d’austérité.

« Cachez cette austérité que les Français ne sauraient voir. » Plagiant Tartuffe, de Molière, le premier ministre François Fillon s’est évertué, dans un entretien au Journal du dimanche, ce week-end, à masquer, autant que les mots le lui permettaient, le fait que sa politique budgétaire pour 2010 constituerait un nouveau tour de vis pour les populations.

 Cependant, les mots ayant un sens, l’austérité est annoncée. Ainsi, malgré ses précautions de langage, il avoue que, pour faire passer les déficits du budget de l’ ??tat de 140 milliards en 2009 à 115 milliards en 2010, il « poursuivra la réduction des emplois publics ». Confirmant ainsi la suppression de 33 000 emplois, de même que son appel aux collectivités territoriales à faire de même.

 Les besoins, comme ceux par exemple de l’éducation nationale, devront attendre et les services publics de proximité vont souffrir.

Pour donner la pleine mesure des restrictions, le premier ministre annonce pour 2010 « le vote d’une loi pluriannuelle qui planifiera la baisse de la dépense publique sur plusieurs années » !

Annonces faites dans le même temps où François Fillon reconnaît que « le chômage va continuer à augmenter ». Cependant, il refuse qu’on parle de plan d’austérité.

 Il est vrai que tout le monde, dans ce projet de budget, n’est pas placé à la même enseigne. Si les familles, les salariés sont touchés de plein fouet par la remise en cause des services publics, le paiement de la taxe même renommée « anticarbone », de nouveaux impôts, l’augmentation du forfait hospitalier… pour les patrons, tout va bien, merci. Avec la fin de la taxe professionnelle « les entreprises seront exonérées de 6 milliards d’euros d’un seul coup et même 12 milliards en 2010 », se réjouit François Fillon. Visiblement l’austérité n’est pas pour tout le monde.

Ah, et bien entendu les réductions d’impôts et le paquet fiscal de 15 milliards d’euros pour les ménages les plus favorisés sont maintenus.

Et que les accidentés du travail ou ces malades qui se prélassent à l’hôpital ne la ramènent pas !

Article publié le 29 septembre 2009.


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