vous êtes ici : accueil > Humeur

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Les mots ont un sens : quand Nicolas Sarkozy faisait l’éloge des subprimes, petite vidéo de campagne UMP à ne pas rater.

 Depuis quelques semaines il ne se passe pas un jour, si ce n’est une heure, sans que nos médias audiovisuels ne nous rebattent les oreilles sur l’activisme présidentiel en matière de lutte contre la crise financière.

 Notre Nicoléon national, celui-là même qui s’était empressé de fêter sa victoire présidentielle au Fouquet’s avant de s’envoler sur un jet privé pour quelques jours de villiégature payés par Bolloré, serait devenu le pourfendeur du capitalisme financier et des parachutes en tout genre ( notamment les dorés ).

 Le Président de la France et de l’Union Européenne ( excusez du peu ) serait donc le nouveau champion d’un capitalisme moral et le défenseur du travailleur, de la veuve et de l’orphelin.

Pourtant, ce même personnage ne ratait pas une occasion durant sa campagne électorale d’encenser le système américain des crédits hypothécaires et des retraites par capitalisation .

Les paroles du grand homme avec l’image en plus en cliquant sur le lien ci-dessous :

Quand Sarkozy proposait les subprimes en France

( si la vidéo n’est pas accessible par intranet, n’hésitez pas à la consulter chez vous par internet )

Ce petit exercice de mémoire effectué, un petit rappel non exhaustif des mesures gouvernementales nous donne toute la mesure de l’esbrouffe présidentielle :

Bouclier fiscal, paquet fiscal, âge possible de la retraite porté à 70 ans, remise en cause de la durée légale du travail, volonté de libéralisation totale du travail le dimanche, destruction des services publics de proximité, baisse du pouvoir d’achat des salariés, travailler plus pour gagner moins, précarisation des chômeurs avec l’instauration de l’offre valable d’emplois à prendre ou à laisser, allongement de la durée de cotisations à 41 annuités, RGPP loi de mobilité des fonctionnaires et casse du statut général de la fonction publique, 31 000 suppressions d’emplois publics en 2009 qui viennent s’ajouter aux 90 000 emplois déjà supprimés depuis 5 ans, instauration de franchises médicales pour combler le trou de la sécu alors que dans le même temps les entreprises quelque soit leur taille bénéficient de 30 milliards d’euros annuels d’exonération de cotisations , réforme de l’hôpital à venir et son cortège de fermetures de services et d’hôpitaux....etc.

En attendant notre docteur es-capitalisme moral arrose les banques pour bien fixer l’ordre des priorités :

Article publié le 10 novembre 2008.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.