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Comme vous avez pu le constater le déroulement du scrutin ouvert à 8 h 30 ce matin n’a quasiment pas démarré ( à cette heure seuls 18 agents sur 325 ont pu exercer leur droit de vote dans notre direction).
De plus, et de manière incompréhensible, la direction n’avait pas communiqué aux agents la moindre information en la matière.
La CGT a pris l’initiative de proposer aux autres OS un courrier que nous avons communiqué au Président du bureau de vote.
La CGT a rencontré le président du bureau de vote qui s’est engagé à ce qu’un message d’information soit communiqué à tous les agents.
A défaut nous lui avons indiqué que nous le ferions.
Quoiqu’il en soit, nous assistons là, une énième fois, à la dérive (voulue et orchestrée) d’un Ministère des Finances qui s’est progressivement converti en la "vache à lait" des cabinets conseils privés ( ici une filiale de la poste chargée d’organiser le scrutin, ailleurs MC Kinsey pour produire des rapports en tout genre sur la stratégie vaccinale, l’assurance chômage ou l’âge du capitaine).
Il y a 8 ans, le vote à l’urne et à la sacoche fonctionnait sans problèmes assurant un taux de participation record à la DGFIP de l’ordre de 89 %.
Les dysfonctionnements de ce jour s’avèrent relativement lourds puisque deux réunions de crise se sont déjà tenues au niveau central ...... sans résultats ...... et une autre est programmée à 17 h 30 ce soir.
Ce sont donc 133 000 agents du Ministère qui, à cet instant, n’ont quasiment pas pu exercer leur droit de vote.
On ne peut pas dire que les directions centrales n’étaient pas alertées, les syndicats ayant déjà signalé dans les mois et semaines précédentes les dysfonctionnements majeurs recensés lors de votes-tests.
En tout état de cause il est impératif que les journées de vote "PERDUES" soient rajoutées afin que ce processus électoral dont M. Gabriel Attal faisait les louanges ( voir ci-dessous) ne tourne pas au fiasco généralisé.
Nous avons par ailleurs précisé à la direction que nous communiquerons demain par voie de presse sur le sujet.
D’ores et déjà il apparait nécessaire au niveau du syndicat national de prévoir un contentieux juridique si la situation ne revenait pas très rapidement à la normale.
Article publié le 1er décembre 2022.