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Appel contre les franchises sur les soins :signons la pétition pour la défense d’une assurance maladie solidaire.

Quelque 49 841 personnes ont déjà signé la pétition à l’initiative de Christian Lehmann, médecin généraliste, écrivain ; Martin Winckler, médecin généraliste, écrivain ; Philippe Sopena, médecin généraliste, ancien vice-président de MGFrance.

Combattre les « franchises » = défendre la Sécu

Plus de 33 000 Français, professionnels de santé et usagers, avaient répondu à la pétition « Appel contre la franchise » que nous avions lancée pendant la campagne électorale.

Même si le résultat des élections a été ce qu’il a été, nous n’entendons pas baisser les bras et laisser, sans rien dire, porter atteinte à notre système de santé solidaire.

Quadruple forfait...

 Comme nous l’avions dénoncé à l’avance, Nicolas Sarkozy et son gouvernement n’ont pas tardé à annoncer la mise en oeuvre, dès 2008, d’un quadruple forfait de 10 euros pour les consultations, les médicaments, les examens biologiques et l’hospitalisation. Soit 40 euros par assuré. On est loin de la franchise de « quelques euros » annoncée par le candidat.

 La « prétendue justification » économique de cette décision c’est la « prétendue découverte » d’une dérive des dépenses (+ 5,5 % au lieu des irréalistes + 1,2 % pour les dépenses de santé hors hôpital) et d’une augmentation de 1,2 milliard d’euros supplémentaires du « trou de la Sécu » (5,5 milliards d’euros au total).

 Tous éléments connus bien avant la campagne électorale.

Quant à la « prétendue responsabilisation » que permettrait la franchise c’est oublier qu’il y a déjà :

*Un « ticket modérateur » sur les actes (plus la pénalité de 1 euro par consultation), les médicaments et les analyses médicales.

*Un forfait journalier sur les hospitalisations (déjà 16 euros par jour !).

*Une extension progressive des traitements non ou mal remboursés : après la « constipation », la « diarrhée » et « l’allergie » ne sont plus remboursées qu’à 35 % !

*L’encouragement gouvernemental au développement des « dépassements tarifaires » (autant de moins que la Sécu aura à rembourser...).

Mieux vaut être riche et en bonne santé que...

La logique de ce discours c’est que le « trou » ce serait la « faute » des patients qui ont le mauvais goût d’être malades et de se soigner.

La conséquence c’est une incitation pour les plus modestes à reporter, à plus tard, les soins non urgents, au risque d’une aggravation de leur état et donc de soins plus coûteux. Une politique de gribouille.

Bien entendu les 4 forfaits de 10 euros ne « boucheront pas le trou ». On sera d’autant plus loin du compte que sur une année nous ne consommons pas tous, et pas tous pour chacun des quatre postes de franchises. Pour 2008 cela rapportera moins d’un milliard d’euros.

Mais l’objectif avoué de Nicolas Sarkozy c’est « d’amorcer la pompe ». De commencer petit (pas si petit que cela...) et d’augmenter année après année au fur et à mesure de l’inéluctable croissance des dépenses de santé. C’est-à-dire de remplacer le financement actuel (proportionnel aux revenus) par un financement non seulement identique quel que soit le revenu (c’est-à-dire plus douloureux pour les plus modestes) mais aussi un financement qui pénalisera d’abord ceux qui consomment.

La réalité de la franchise : c’est faire payer les pauvres, les familles, les malades et les vieux. L’illusion de la prétendue « ouverture à gauche » et de la « prise en compte du social » symbolisées par la nomination de M. Hirsch n’aura pas duré plus de quinze jours.

L’objectif du gouvernement c’est de tuer la Sécu solidaire

Nous appelons les Français à la défendre, tous ensemble.

Signons massivement la pétition contre les franchises de soins et pour la défense de notre système de santé basé sur la solidarité sur le site :

Appel contre les franchises de soins

Article publié le 18 juin 2007.


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