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Au regard des projets de mouvements qui concernent notre département, plusieurs enseignements :
Ce qui était déjà perceptible les années passées devient désormais une évidence :
– la volonté manifeste de la DGFIP de défendre une logique de polarisation régionale et métropolitaine, la fracture territoriale tant dénoncée dans de nombreux rapports est bien entendu à l’oeuvre dans nos services. Voir à ce sujet l’étude France Stratégie sur les emplois qualifiés et les dynamiques territoriales à l’oeuvre dans le pays
Il suffit pour s’en convaincre de jeter un oeil sur les cartes après projet des mouvements A et B pour le constater ( visualiser ci-dessous ).
Les petits départements ( ruraux ou semi-ruraux ) sont très clairement pénalisés, l’exercice des missions y devenant chaque jour un peu plus un casse tête insoluble avec à la clef la dégradation des conditions de travail des agents.
– Au regard des mouvements A et B projetés dans notre département, les situations de postes comme St Laurent de Neste, Loures Barousse, la mission gestion publique en direction, la trésorerie de Lannemezan Hospitalière déjà signalée à maintes reprises en CHSCT pour laquelle les agents sont en attente de concrétisation des propositions de la direction locale, l’enregistrement transféré au 1.09.2017 au SPF deviennent catastrophiques .....sans parler des situations de vacances d’emplois récurrentes qui ont également des conséquences sur des structures plus importantes ( desSIP au SIE) alors que nous sommes à la veille d’être impactés par les conséquences de la mise en place du Prélèvement à la Source.
Cette situation se double par ailleurs d’attaques sans précédent de Bruno Parent contre les droits des élu(e)s du personnel qui au niveau national et local se voient réduire de manière drastique leur temps de préparation et de consultation des dossiers.
Nous avons bien là l’expression du dialogue social de la DGFIP et de son directeur : à ce niveau, et compte tenu des situations humaines que les élu(e)s du personnel ont à défendre, il n’y a pas d’autre expression que le MEPRIS pour qualifier l’attitude de haut fonctionnaire très bien payé.
Plus que jamais, l’intervention des personnels est indispensable si l’on veut préserver nos droits, nos conditions de travail et continuer d’assurer nos missions de service public.
Article publié le 6 mai 2017.