vous êtes ici : accueil > Actions, mobilisations.

Les résultats de la grève dans les Hautes Pyrénées et au niveau national aux impôts et au trésor.

Dans les Hautes Pyrénées, la mobilisation, tant au Trésor qu’aux Impôts a été exceptionnelle.

71,20 de grévistes au Trésor, 77 % aux Impôts.

 Taux de grévistes en TG : 79,63 %
 Postes Comptables : 68,46 %
 Service des domaines : 100 %
 14 trésoreries fermées sur 22.

 Cadres A : 68,57 %

 Cadres B : 78,87 %

 Cadres C : 65,38 %.

7000 manifestants à Tarbes et 700 000 dans toute la France.

38 % de grévistes à la DGCP 48 % à la DGI.

Résultats de la grève aux impôts.
résultats de la grève au Trésor

Des milliers de fonctionnaires se sont retrouvés ensemble dans la grève et les manifestations (700 000 participants dans toute le France) pour l’emploi et le pouvoir d’achat, ce jeudi 20 novembre.
Dans ce vaste rassemblement revendicatif, les agents du Trésor et des impôts ont tenu une place importante.Sur les deux directions, 40 % d’entre eux ont fait le choix de la grève mais cette moyenne, déjà remarquable, masque desmobilisations de plus grande ampleur dans un grand nombre de Directions.

 Pourtant, dans ce qui est maintenant une sorte de tradition établie par ce gouvernement et ses porte-voix
médiatiques, rien n’aura été épargné aux fonctionnaires pour les dissuader d’exprimer fortement leurs attentes.

 Les traditionnels couplets sur des salariés privilégiés de la Fonction publique et les contre-vérités de l’Etat sur
l’évolution de leur feuille de paie ont été largement répandus dans les radios et les chaînes de télévision. Ils
se sont inscrits dans le sillage des mensonges des jours précédents à l’égard des cheminots, agents de la RATP
et d’EDF-GDF qui luttent pour la sauvegarde de leurs régimes spéciaux de retraite et portent plus fondamentalement la question de la défense et de l’amélioration des retraites de tous les salariés.

 Ils défendent ainsil’avenir de leur pouvoir d’achat.
Pouvoir et médias surfent sur toutes les opportunités pour tenter d’opposer les salariés entre eux alors que
tous subissent les mêmes effets néfastes des politiques mises en oeuvre. Ils sont, par contre, étrangement
silencieux sur les cadeaux accordés au patronat et aux plus fortunés.

 Le président de la République peut bien répéter à tout va qu’il est le garant de l’intérêt général et le porteur
de réformes en ce sens ; la vie concrète, les attentes sociales heurtent de plein fouet le caractère régressif des
politiques mises en oeuvre. C’est vrai du pouvoir d’achat et de l’emploi, particulièrement dans la Fonction
publique.

 Aux Finances, comme pour les autres fonctionnaires, le pouvoir d’achat est en berne. Ce qui ressort de bon
nombre d’ échanges entre agents, c’est que la mesure de transformation de jours de congés « épargnés » ne
répond d’aucune manière à leur exigence de voir revaloriser leur salaire, même si les difficultés financières auxquelles ils se trouvent confrontés les conduisent à en demander le bénéfice.

 A la DGCP, le concret, c’est aussi l’annonce de 975 suppressions d’emplois pour 2008 qui vont, une nouvelle fois, dégrader les conditions d’exercice des missions, détériorer les relations hiérarchiques , aggraver les conditions de travail, le tout placé dans un cadre de restructurations permanentes dont la fusion DGI-CP constitue la dernière annonce.

Après les mobilisations croissantes, du 18 octobre au 20 novembre, il s’agit maintenant pour le gouvernement
d’entendre les personnels et d’ouvrir de véritables négociations visant à satisfaire les revendications.
Les fédérations syndicales de fonctionnaires qui ont apppelé au 20 novembre, se sont rencontré et ont demandé au gouvernement d’ouvrir une phase de négociation dès le 30 novembre. A défaut de réponse positive, une nouvelle journée d’action sera envisagée dans l’ensemble de la Fonction Publique début décembre.

EMPLOIS, POUVOIR D’ACHAT : IL FAUT DONNER SATISFACTION !

Article publié le 22 novembre 2007.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.