vous êtes ici : accueil > Actions, mobilisations.
LE 9 AVRIL
à TARBES ET à PARIS POUR EXIGER UNE AUTRE POLITIQUE
QUI GARANTISSE L’EMPLOI ET LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
SUR LE TERRITOIRE DES HAUTES PYRENEES.
– Le 14 janvier 2015 lors d’une réunion du comité d’entreprise de la SAS Cégélec Pau, la direction a annoncé un projet de fermeture des deux unités installées dans les Hautes Pyrénées (Actemium Tarbes câblage à Bastillac, Actémium Tarbes chaudronnerie à Soues).
A peine quelques semaines après avoir engagé une procédure de chômage partiel (décembre 2014), la direction annonçait la fermeture de ces deux entreprises.
– Une réunion d’un comité d’entreprise extraordinaire le 30 janvier 2015 visant à définir un accord de méthode et une nouvelle réunion du CE le 13 février 2015 ont confirmé l’engagement d’un PSE se traduisant par le licenciement de 52 salariés, soit la totalité des effectifs des deux sites (19 sur Bastillac, 33 sur Soues), et ce à horizon de 60 jours.
C’est donc le sort de 52 familles du département qui serait scellé en l’espace de deux mois alors que la société Cégélec a été bénéficiaire jusqu’en 2013 (les comptes 2014 ne sont pas encore arrêtés et une expertise sollicitée par le comité d’entreprise est en cours de réalisation ), qu’elle a distribué des dividendes (1,5 millions d’euros pour la seule année 2013) et qu’elle a bénéficié largement du dispositif CICE en 2013 et 2014 ( plus d’un million d’euros perçus ).
Les sites Hauts Pyrénéens ont pour unique client la société Alstom (contrat commercial en cours jusqu’en mai 2016) et ont souffert d’un manque d’investissement chronique depuis plusieurs années mais n’ont cessé de contribuer à la rentabilité de la société Cégélec (filiale à 100 % du groupe Vinci).
Les salariés n’acceptent pas de voir disparaitre leurs entreprises sans que toutes les possibilités de reprise et de continuation de l’activité soient examinées et fassent l’objet d’une démarche sérieuse et concertée avec les salarié(e)s et leurs représentant(e)s.
C’est pourquoi ils ont saisi les représentants de l’Etat dès l’annonce du PSE et les élus politiques du département ( députés, président du conseil général ) afin d’obtenir la tenue d’une table ronde réunissant actionnaire - donneurs d’ordre –représentant(e)s des salarié(e)s et expert désigné par le comité d’entreprise - collectivités – élu(e)s du département- représentant de l’Etat.
La vie et l’avenir de 52 familles ne peuvent se décider en soixante jours comme prétend le faire la direction de la société Cégélec.
Il aura fallu la mobilisation des salariés, la grève, l’intervention directe des salariés lors de la dernière séance plénière du Conseil Général des Hautes Pyrénées le 6 mars 2015 et l’envahissement du salon international Déciélec pour que la Préfète du département consente à la tenue d’une réunion sur la situation de l’entreprise .
– Ci-dessous le reportage vidéo de la Semaine des Pyrénées sur l’intervention au conseil général ( visible uniquement si accès internet ) :
Tarbes - 71 salariés d’Eiffage Energie Sud... par lasemainedespy
– Motion adopté à l’unanimité par le Conseil général le 6 mars 2015 :
Cette première table ronde s’est tenue en Préfecture le 20 mars 2015.
Pourtant, alors qu’il est un acteur majeur de la situation, le donneur d’ordre Alstom n’a pas été convié à cette réunion.
Décision des pouvoirs publics incompréhensible et incomprise des salariés de l’entreprise.
De plus, le dirigeant de la Cégélec refuse de donner du temps à la procédure, alors qu’un élargissement des délais était jugé nécessaire par tous les participants à cette table ronde.
Depuis les salariés ont décidé de ne plus fournir Alstom et exigent des réponses et des actions des pouvoirs publics et des actionnaires.
Le 9 avril tous les salariés de Cégélec seront en grève et dans la rue pour exiger des réponses qui leur permettent d’avoir un avenir.
Ils seront en tête du cortège de la manifestation Tarbaise et également dans les rues de paris dans la manifestation contre les politiques d’austérité.
– Ci-dessous une synthèse de la situation, les tracts au public, la pétition de soutien aux salariés , les courriers aux élus et aux pouvoirs publics ainsi que les articles de presse parus récemment sur la situation :
– Le groupe Vinci détient à 100 % la société Cégélec. S’il se distingue récemment dans la presse pour sa manière toute en humanité de traiter ses salariés au Qatar ( Qatari Diar est le premier actionnaire du groupe Vinci, voir ci-dessous ) :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sa capacité financière n’est plus à démontrer, bénéficiant depuis la période Chirac/Villepin de la rente autoroutière le groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 40 milliards d’euros et de 38 milliards en 2014.
Les bénéfices du groupe sur ces deux années ont été respectivement de 1,9 et 2,4 milliards d’euros.
– Les prévisions pour 2015 et 2016 affichées sur la page web du groupe sont du même tonneau :
– Pour les actionnaires, le paradis : 1,759 milliard d’euros de dividendes versés en 2014.
Dividende par action :
Rendement d’un investissement en actions VINCI sur dix ans :
– Tracts des salariés :
– Courrier des salariés aux élus du département et à la Préfète des Hautes Pyrénées :
– Articles de presse parus sur la situation de Cégélec dans les Hautes Pyrénées :
Article publié le 4 avril 2015.