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Premiers résultats et premiers commentaires de la journée de grève du 8 février dans le département

Taux global : 42,86 % .

80 agents ont cessé le travail.

Cadres A : 29,73 % Cadres B : 47,22 % Cadres C : 41,56 %

5 trésoreries fermées sur 22

Trésorerie Générale fermée.

1500 manifestants dans les rues de Tarbes.

 Ce niveau de mobilisation dans le département , alors que seule la CGT Trésor avait appelé à la grève ( FO trésor n’ayant pas relayé l’appel de la fédération des fonctionnaires FO ) , est bien le signe d’un profond mécontentement dans le réseau.

 Mécontentement face aux réformes-restructurations menées sans concertation et sans souci des conséquences sur le personnel et les besoins du public, mécontentement face à la casse de l’emploi public ( 970 suppressions d’emploi au Trésor , 7 dans les Hautes Pyrénées ) et la dégradation des conditions de travail et du pouvoir d’achat ( -6 % depuis 2000, 2 mois et demi de traitement en cumulé ).

 Au delà du Trésor c’est l’ensemble de la Fonction Publique qui s’est exprimée aujourd’hui ( le Ministère de la Fonction Publique annonçait un taux de participation de 25 %, au delà de la précédente mobilisation unitaire fonction publique du 2 février 2006 - 18 % -) :

 Dans l’enseignement ( chiffres fournis par le SNES FSU ) , 51 % des enseignants de lycée, 54 % des professeurs de collège, 63 % des conseillers d’orientation se sont mobilisés pour refuser la suppression de 5000 emplois et exiger une revalorisation salariale .

 A la SNCF les organisations syndicales n’avaient pas appelé à la grève compte tenu de l’organisation d’une manifestation nationale qui a réuni plus de 30 000 cheminots. Ceux- ci étaient venu pour exprimer leur rejet du budget 2007 qui consacre la suppression de 2500 emplois et ont rejoint les 20 000 manifestants de la fonction publique dans les rues de Paris.

 A Marseille ce sont également 20 000 agents de la Fonction publique qui ont manifesté pour dénoncer la politique salariale du gouvernement et la casse de l’emploi public.

 Cette mobilisation marque le malaise de fonds qui affecte l’ensemble de la fonction publique alors que près de 100 000 emplois ont été supprimés depuis 5 ans et qu’en cette période électorale certains nous annoncent la suppression d’un emploi de fonctionnaires sur 2.

C’est pourquoi, plus que jamais, les agents des postes, des télécommunications, des finances, enseignants, chercheurs, cheminots, hospitaliers, agents de la territoriale doivent tout faire dans l’unité la plus large :

 pour peser sur les choix budgétaires vers un développement des services publics qui débouchent sur des créations d’emplois au lieu de privilégier la sphère non productive que représente l’obsession de la rentabilité financière à tout va.

 pour exiger de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Article publié le 8 février 2007.


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