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- Article Express du 13 mars 2 014 (PDF - 54.3 kio)
- Le management comme une arme contre les agents. (PDF - 727.5 kio)
- Document de la cellule de médiation sociale DGFIP. (PDF - 406.1 kio)
- Document DRFIP Bouches du Rhône (PDF - 224.8 kio)
Quand la DGFIP veut classer les agents sur des critères psychiatriques !
Le 5 mars dernier, nous vous faisions parvenir un message intitulé : QUAND LA DGFIP ORGANISE DES JOURNEES D’ETUDE VISANT à CLASSER LES AGENTS JUGES DIFFICILES SUR DES CRITERES PSYCHOLOGIQUES et PSYCHIATRIQUES.
Nous aurions pu croire qu’il s’agissait là d’une "dérive" locale. En fait il n’en est rien.
Loin d’être anodine cette journée d’étude s’appuie sur un document tiré de la cellule de médiation sociale de l’administration centrale (document ci-dessous accompagné du diaporama de " la journée d’étude " organisée dans les Bouches du Rhône ).
Ce document s’appuie sur le travail d’un psychologue psychanalyste, Roland Guinchard fondateur du cabinet Montgolfière Management.
Un cabinet qui n’a jamais obtenu l’agrément du Ministère du Travail pour intervenir auprès des CHSCT mais qui s’est illustré lors d’une mission auprès de l’Opéra de Paris sur les conseils de Stéphane Richard ( alors PDG d’Orange et qui s’y connait en Risques Psycho Sociaux ) .
Une intervention qui valut au dit cabinet un article édifiant dans l’Express ( ci-dessous ).
A titre d’illustration : Ce psychologue dénonce le « fatras inutile des bons sentiments autour des RPS » car pour lui « travail + souffrance = jouissance ». Il parle même d’un « fantasme de labeur », et s’autorise une plaisanterie sur l’un de ses anciens clients : « On ne se maintient dans un lien positif au travail que si ce travail nous fait souffrir. Quand j’ai dit ça chez France Télécom [après la vague de suicides, NDLR], le mec m’a dit : ’Je sais pas comment tu vas leur faire avaler ça’ !" »
Nous avons donc bien une illustration de l’approche de la DGFIP en matière de "gestion des ressources humaines " , de son appréciation des risques psycho-sociaux en période de réorganisations intenses au sein de notre administration et de la souffrance au travail ( dont on sait au passage qu’elle n’aurait pas droit de cité dans notre direction départementale si les représentants du personnel en CHSCT n’en faisaient pas état et n’inscrivaient pas ces problématiques à l’ordre du jour des instances représentatives du personnel ).
Cette journée Marseillaise n’a donc rien d’une dérive mais bien toutes les caractéristiques d’une doctrine.
La CGT Finances Publiques condamne ces méthodes dites de « management » s’appuyant sur une psychologie de comptoir visant à catégoriser les agents.
Elle a exigé de la direction générale exige l’arrêt immédiat de cette formation et des explications de la direction locale des Bouches du Rhône envers les agents. ( voir ci-dessous le tract national de la CGT )
Article publié le 13 mars 2018.