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Compte rendu du CTL conditions de travail du 11 octobre 2018.

Le CTL conditions de travail s’est tenu le 11 octobre 2018 .

Points marquants de ce CTL :

Pour la CGT, il est entendu que tous les indicateurs relatifs aux conditions de travail sont "conditionnés" par l’ensemble d’une politique qui vise très clairement à déstructurer notre administration avec des conséquences évidentes sur les missions, les implantations de service et les droits des agents.

S’agissant des destructions d’emplois, le DDFIP a affirmé ne disposer d’aucun élément de déclinaison départementale des 2130 suppressions d’emplois dictées pour 2019.

Sans être grand clerc, difficile de penser que l’on sera en dessous de 12 emplois détruits, le pire étant à venir à partir de 2020 compte tenu des objectifs gouvernementaux de destructions d’emplois publics et des annonces de M. Darmanin qui considère que la mise en place du PAS et la suppression progressive de la TH devraient concerner plus de 30 % des effectifs.

En termes de restructuration 2018, le directeur a indiqué que la fermeture de la trésorerie de St Laurent de Neste n’avaient pas été avalisée par le Ministre ( au contraire des fermetures de Trie sur Baise et Vielle Aure ).

A noter que si la mobilisation dans le département aura porté partiellement ses fruits et permis de sauvegarder la trésorerie de Saint Laurent , la décision du directeur de geler le poste de comptable de St Laurent conduit aujourd’hui à la mise en place d’un intérim à St Laurent assurée par la comptable publique de Loures Barousse.

A l’heure du CTL "conditions de travail" on ne peut que constater que la décision directionnelle de gel conduit à une détérioration à venir des conditions d’exercice des missions dans ces deux postes comptables de St Laurent et de Loures Barousse .

En ce qui concerne les restructurations pour 2 020 si rien de formel n’a été annoncé il est clairement apparu selon les propos du directeur que nous sommes à la veille de " grandes manœuvres " :

  • SIE de Lourdes : possibilité à l’horizon 2020 d’un rapatriement sur Tarbes avec maintien d’une simple antenne ( mais la volonté des agents de rester à Lourdes peut selon les propos du directeur s’avérer déterminante pour engager ou non cette opération ) ,
  • réflexion sur la création d’une trésorerie hospitalière spécialisée Tarbes/Lourdes à l’horizon 2020-2021 avec en parallèle la fusion TAE-Trésorerie Municipale de Tarbes.......
  • et à court-moyen terme : remise en cause des SIP dans leur configuration actuelle.

Et il ne s’agit là que des premières réflexions qui en disent long sur les "chantiers" qui seraient en voie d’être ouverts.

S’agissant de la fusion Gers/Hautes Pyrénées, le directeur a indiqué ne pas y voir un intérêt, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas à l’étude.

En effet, le directeur a confirmé les propos de la CGT qui, dans une expression du mois d’août indiquait que des directions locales mandatées par la DGFIP travaillaient en toute opacité à leur fusion directionnelle respective (Nord et Pas de Calais, Corrèze- Creuse- Haute Vienne, Loir et Cher et Loiret )

On le voit, ce qui se profile pour la DGFIP et ses agents c’est un démantèlement sur les grandes largeurs mâtiné de mobilité forcée ( même si la direction n’a pas prononcé le mot) en attendant la remise en cause totale du code des pensions et de la retraite par répartition à prestations définies par la mise en place d’un système de retraite par points qualifié par Jupiter d’Universel mais qui ne garantirait plus le montant des pensions.

Plus que jamais et au risque de nous répéter, pour appliquer toutes ces contre-réformes, le gouvernement et les hauts fonctionnaires de Bercy qui le servent comptent sur notre résignation et sur la stratégie du choc.

A CHACUN DE NOUS à TRAVAILLER DANS l’UNITE à la CONSTRUCTION D’UNE RIPOSTE SOCIALE à LA HAUTEUR DES ATTAQUES !

Lors de ce CTL, la CGT a également relevé que le DUERP et le Plan annuel qui en résulte ne sont plus appréhendés par les agents comme des instruments permettant de répondre à leurs difficultés.

De plus il est évident qu’il ne répercute pas suffisamment la situation au regard des Risques Psyco-Sociaux.

Si l’on s’en tient à la lecture des synthèses présentées on pourrait conclure à l’absence de ce type de risque dans notre département alors qu’un droit d’alerte concernant l’ICE avait été déposé en 2017 sans que la proposition de faire intervenir un psychologue du travail ne puisse se concrétiser ( il convient de souligner à ce sujet que l’approche collective qui était proposée par le CHSCT en 2017 est à l’opposé de la démarche de la DGFIP qui institue des plateformes d’accueil psychologique INDIVIDUALISEES ).

De même, aucune trace de 2 BURN-OUT à la trésorerie de Lannemezan hospitalière et au service comptabilité de la DDFIP.

On le voit, il y a loin de la coupe aux lèvres et si un constat s’impose, au delà de toutes les données chiffrées, c’est bien l’absence totale de réflexion de la part d ela DGFIP sur les causes profondes des difficultés ressenties par les agents et encore moins sur les solutions à apporter.

Ce CTL a également examiné la demande de changement de formule horaire des agents d’Arreau : la demande a été acceptée.

Article publié le 12 octobre 2018.


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