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CTL 28 juin 2 018 : L’unanimité des élus nationaux et locaux du département contre les projets de restructuration du directeur. Il aura fallu insister pour que le directeur se décide à recevoir élus et citoyens.

Jeudi 28 juin s’est tenu un CTL qui devait notamment examiner les propositions de restructuration du réseau des trésoreries du département (fermeture des trésoreries de Vielle Aure, St Laurent de Neste, Trie sur Baïse).

A 10 h 30 le CTL s’est interrompu, les élus locaux ( maires, conseillers municipaux, conseillers départementaux et attachés parlementaires des sénatrices du département ) s’étaient donnés rendez-vous avec les élus en CTL pour se rassembler devant la direction.

L’objet de ce rassemblement auquel s’étaient joints hospitaliers, postiers et cheminots, défendre le service public et notamment le service public de proximité.

Préalablement, plus de 2000 pétitions ( sans compter celles en cours de signature au niveau des Mairies ) avaient été remises au directeur, de même que les délibérations des collectivités concernées, le vœu unanime du conseil départemental réuni en séance plénière le 22 juin, le courrier des 4 parlementaires du département au Ministre des Comptes Publics qui demandaient tous un moratoire de 5 ans sur les restructurations du réseau des trésoreries et des centres des finances publiques avec ouverture d’un débat contradictoire pour négocier un schéma d’implantation concerté des services publics de l’Etat.

Après des prises de parole des secteurs du service public ( SNCF, santé, services postaux, énergie ), les élus locaux ont pris la parole sur le parvis ( Mme Péraldi conseillère départementale, Mme Beyrié maire de Vielle Aure …) avant de demander au directeur de venir s’exprimer devant l’assisitance sur les propositions qu’il comptait faire remonter au Ministre en dépit DU REFUS EXPRIME à l’UNANIMITE par les élus locaux ( des dizaines de délibération sont d’ores et déjà entre les mains du directeur ).

Devant le refus incompréhensible du directeur de venir s’exprimer devant l’ensemble de l’assistance ( il était question de recevoir des maires……. mais pas tous – ceux et celles de Trie déjà reçues le 19 juin n’étant manifestement pas les bienvenu(e)s ) dans un bureau du 2ème étage de la direction, les 40 élus sur place et plus de 100 personnes présentes ont refusé de se plier à des conditions qui, n’en déplaise à la direction, sont bien caractéristiques d’un certain mépris pour les élus de terrain et leurs administrés.

Il aura donc fallu « forcer » la porte directionnelle pour avoir un échange avec le directeur qui s’est fait le défenseur de la politique gouvernementale.

Si cette attitude s’est avérée sans surprise, la loyauté étant une nouvelle fois affichée comme un argument irréfutable, nous aurons cependant remarqué une sorte d’attachement aux arguments qui consistent à dire que la France n’aurait plus les moyens d’assumer une politique ambitieuse en matière de services publics ( étonnant dans le pays du record des dividendes et de la suppression de l’ISF ).

Au final, les élus locaux ont demandé à ce que le consensus contre les projets de démantèlement soit répercutée au Ministre.

Mais conscients de la fin de non recevoir directionnelle, les élus locaux ont décidé de continuer à s’exprimer pour être entendus : Une table ronde va être demandée à la Préfète des Hautes Pyrénées et une lettre ouverte des parlementaires au Président Macron, et non plus seulement au Ministre, est à l’étude.

Le combat pour le service public de proximité
ne s’arrêtera pas à la PORTE d’UN DIRECTEUR !

Article publié le 30 juin 2018.


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