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Situation de la trésorerie de Lannemezan Hospitalière : les suites du groupe de travail du 10 mars 2017 et du CHSCT du 21.02.2017.

Nous avons déjà informé lors de précédentes communications ou de compte rendus de CHSCT ou de CTL sur la situation vécue par les agents de la trésorerie de Lannemezan hospitalière ( THL).

Rappelons que cette trésorerie a subi deux suppressions d’emplois devenues effectives au 1.09.2016 ( sur 6 agents que comptait le poste ), générant de très grosses difficultés de fonctionnement et une dégradation des conditions de travail ayant directement des conséquences sur la santé des agents, la situation des effectifs du poste apparaissant clairement comme la cause principale des difficultés et du mal être au sein de l’unité de travail.

Qui plus est, la non compensation des temps partiels a conduit à une situation de sous effectif par rapport au TAGERFIP : 3 emplois réels par rapport aux 4 emplois ( B et C ) recensés au TAGERFIP.

Ainsi en l’espace de 3 mois, à la fin de l’année 2016, la trésorerie s’était retrouvée avec des effectifs réduits de moitié.

Face à cette situation d’urgence, nous avons alerté à plusieurs reprises la direction locale ( en CT et en CHSCT ), celle-ci répondant dans un premier temps par l’affectation quasi permanente d’un agent de l’EDR.

A la demande des élu(e)s du personnel CGT-Solidaires-FO, le groupe de travail mis en place à la suite des grèves de novembre 2016 ( groupe qui réunit direction et représentants du personnel ) et censé examiner en détail la situation des services en difficulté, s’est réuni une premières fois le 10 mars 2017 pour examiner la situation de THL.

Lors de ce groupe de travail, la direction a tenté dans un premier temps de "démontrer" que la situation des effectifs de la trésorerie n’était pas forcément alarmante, et au gré d’un "savant " dosage des données SAGERFIP du poste, on aurait presque cru que le TAGERFIP était décidemment bien trop généreux, l’effectif actuel devant pouvoir faire l’affaire.

Une fois passé ce premier temps que l’on pourrait qualifier de sur-réaliste, il fut à nouveau question de la situation des agents, du travail réel de ceux-ci et de leurs difficultés récurrentes du fait des suppressions d’emplois, de problèmes très pratiques comme par exemple les contingences dues à l’absence de convoyeur de fonds pour un poste dont le niveau maximum d’en-caisse est très en deçà des besoins ......... et de la nécessité de répondre par des mesures pérennes en termes d’effectifs par la compensation des temps partiels ( équivalent 1 agent ) et non plus seulement par le recours quasi permanent à l’EDR.

Préalablement au travail mené lors de ce groupe de travail, le CHSCT réuni le 21 février 2017 avait également décidé de mener un travail de fonds sur les conditions de travail des agents avec l’intervention des acteurs de la prévention ( médecin, Inspecteur santé et Sécurité au Travail ) et des représentant(e)s du personnel.

A l’issue du groupe de travail du 10 mars le directeur a indiqué que l’EDR serait maintenue dans la trésorerie jusqu’à la tenue des CAP de mutation avec pour objectif l’affectation au 1.09.2017 d’un agent en compensation des temps partiels.

Les initiatives qui ont été menées pour trouver des solutions pérennes à la situation de THL montrent, s’il en était besoin, que les agents doivent se saisir de toutes les possibilités qui sont à leur portée pour que leurs situations réelles de travail soient prises en compte.

Dans le cas de THL, c’est bien par la prise de parole des agents et par l’intervention des élu(e)s et représentant(e)s du personnel que ces problématiques ont pu être exposées.

Les élu(e)s en CTL et représentant(e)s en CHSCT vont s’appliquer à suivre de très près l’évolution de la situation.

Il n’est plus temps de subir les considérations de la DGFIP qui en appelle systématiquement à la bonne volonté des agents pour palier aux situations de difficulté, sans oublier les accusations à peine voilées de réticence au changement ou de manque de solidarité dont pourraient faire preuve les agents.

La situation de THL n’étant pas un cas isolé, avec les personnels nous ferons en sorte que la situation des services puisse faire l’objet d’une analyse de fonds où la question des moyens humains ne soit plus un sujet tabou.

Article publié le 20 avril 2017.


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