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Mutations.De la remise en cause des droits et garanties pour satisfaire les restructurations et la casse de nos services ! Le rôle des Directeurs locaux et leur lobbying ! Explications et pétition !

Avant même la concertation avec les organisations représentatives des personnels, le Directeur Général communique via l’intranet pour annoncer lui-même les évolutions à venir concernant le droit à mutation et les droits et garanties.
Dans une totale hypocrisie, il présente ses décisions comme si elles étaient guidées par l’intérêt des agents, alors qu’il entend uniquement donner les pleins pouvoirs à l’administration dans la gestion des effectifs pour accompagner les restructurations et regroupements de services.

Les règles actuelles de mutation, bien qu’imparfaites, ont fait l’objet de longs échanges lors de leur élaboration. Elles sont aujourd’hui totalement remises en cause par le DG.

• Les cadres A, B et C seraient affectés au département ! Ce serait la fin des RAN (Résidence d’Affectation Nationale), après une étape d’élargissement de certaines d’entre-elles...

• La règle de l’ancienneté, présentée comme une des ≪ rigidités qui fixent les règles d’affectation ≫ ne serait plus garantie, l’administration se prévalant des nécessités de service pour y déroger.

• Le mouvement complémentaire C serait supprimé.

• Le délai de séjour serait rallongé à 2 ans entre deux mutations pour l’ensemble des agents ! Il s’appliquera aux mouvements nationaux et locaux. Ainsi, les agents mutés dans le mouvement général du 1er septembre 2018 ne pourraient muter qu’a partir du 1er septembre 2020 !!!

• Le délai serait de 3 ans sur un poste de 1ere affectation (après recrutement ou promotion dans une autre catégorie).

Les délais de séjours de 2 ans ou de 3 ans, selon les cas, vont inexorablement être un frein à la mobilité choisie, à la promotion interne et dégrader vos conditions de vie au travail.

• Le mouvement serait le plus abouti possible dès le projet : l’utilité des suites en CAPN serait donc toute relative. Tout ceci est bien en adéquation avec la réduction du droit des élus, voulue unilatéralement par la DG en 2016...
• Les postes à profil seraient remplacés par des postes au choix.

La DG propose de préfigurer cette adaptation de la procédure d’affectation avant sa généralisation : Ainsi cette préfiguration serait menée dans quelques directions volontaires pour être généralisée en 2020 !!!!

• S’agissant des IDIV administratifs, cela s’appliquerait des 2018…

Ces documents préparatoires au GT mutation sont honteux et totalement inacceptables. La DG veut des agents taillables, corvéables et déplaçables à merci.

Aujourd’hui, avec de telles annonces la mobilité des agents devient illusoire au détriment de leur vie personnelle. Pour la CGT, c’est bien par notre mobilisation que nous pourrons empêcher la mise en œuvre de ces mesures. C’est ce à quoi la CGT travaillera dans l’unité la plus large.

Attention !
A la première lecture, des agents pourraient considérer qu’il s’agit « d’un retour aux règles de l’ex-Dgcp. C’est faux .
Comme l’eau qui coule sous un pont n’est jamais la même, le dispositif envisagé n’a rien à voir avec celui qui existait au Trésor. Rappelons ici que s’il y avait affectation au département, il y avait des zonages avec les Recettes des Finances, la prise en compte de l’ancienneté de la demande et plusieurs mouvements par an (4, puis 3 puis 2). De plus, « à l’époque », si la « nécessité de service » était appliquée en local, ce n’était valable que pour un seul des mouvements annuels..

Aujourd’hui ce sont les suppressions d’emplois, les emplois vacants, la dégradation des conditions de travail, les fermetures de service et transferts de missions qui motivent notre DG ! Les règles de gestion freinent les « délocalisations » !

Derrière la remise en cause des règles de mutation, il y a la remise en cause des règles des agents déjà affectés.

Si demain il prenait l’idée à une direction locale de fermer des Trésoreries, de créer un centre de recouvrement départemental, d’envisager la fusion de services comme « liaisons rémunérations » ou « CDIF » ou encore de concentrer du visa de dépense locale dans un service d’appui au réseau pour le SPL… les agents devraient accepter la « délocalisation » de leur emploi… et le suivre.

La question du turn-over est directement liée d’une part au sous-effectif (suppressions d’emplois et emplois vacants) et d’autre part à l’industrialisation des tâches et à l’organisation du travail qui dégradent nos conditions de travail.

Posons-nous les bonnes questions (et pas celles du directeur général) !

Pourquoi le « turn-over » serait un problème aujourd’hui alors qu’il ne l’était pas avant ?
Tandis que PPCR organise la mobilité forcée… pourquoi remettre en cause le droit à mutation (mobilité choisie) ?

MOBILISONS NOUS POUR CONTRER CES ATTAQUES FRONTALES ! SIGNONS MASSIVEMENT LA PÉTITION !

Exigeons le retrait de ces mesures qui remettent en cause nos droits et garanties !

 PETITION :

PETITION CONTRE LE RECUL DES DROITS et GARANTIES.

Article publié le 6 novembre 2017.


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