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Le 29 septembre, première étape de la mobilisation contre la politique de démolition sociale du gouvernement.

Le 29 septembre : contre les franchises médicales et pour une véritable réforme du financement de la sécurité sociale.

 A la suite de l’annonce faite par Nicolas Sarkosy de mettre en place les francises médicales un collectif de 40 organisations a appelé à une riposte contre cette mesure et décidé que le 29 septembre 2007 serait la première journée d’action contre le franchises médicales.
Dans notre département c’est appel est relayé par les forces syndicales, les associations, les partis de gauche.

 Plus ça va, plus on fait payer les malades
D’abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd’hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables -responsabilisation, trou de la sécu... - les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soi-gner.

1967 déjà : le ticket modérateur - partie non remboursée par la sécurité sociale- devait diminuer la surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier au forfait par consultation en passant par les dépas-sements, ce qui reste à payer pour se soigner est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela atteint même 1 000 euros ! Pour beaucoup, c’est impossible. De plus, les franchises pour-raient remettre en cause la prise en charge à 100 % dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.

 Avec les franchises, les malades paient pour les malades
Les gens qui n’ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c’est déjà le cas pour les lunettes et pour tes dents. Nous refusons l’instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dan-gereuses pour la santé publique.
Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La fran-chise au début c’est 50 euros, mais après... On voit ce qui ce passe : le forfait de 1 ??? par consultation qui - promis juré - ne devait augmenter et était plafonné à 1 ??? par jour quel que soit le nombre d’actes peut aller depuis le 1er août jusqu’à 4 ??? par jour.
Les dépassements d’honoraires,ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables », mais aujourd’hui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non remboursées augmentent.

 Les franchises c’est la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la sécu
Parce que - riche ou pauvre, jeune ou vieux... - nous devons tous être égaux dans l’accès aux soins, la France a crée la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est sim-ple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. A l’opposé de ce système solidaire, celui des assurances. Selon le niveau - et donc le prix - du contrat la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.

 Le financement solidaire est la condition indispensable pour améliorer notre système de santé
II faut d’abord améliorer la prévention des maladies. Transformer les conditions de vie, de travail, d’environ-nement, d’alimentation... autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peut-être même l’Alzheimer. Notre pays n’a jamais été aussi riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé. C’est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l’a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d’euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité. Là est le c ??ur du débat.

 La situation des hôpitaux est également dramatique :
Récemment on a annoncé la suppression de 550 emplois à l’hôpital du Havre pour des raisons d’économies budgétaires.
Les cliniques privées passent de plus en plus sous la coupe de fonds d’investissement ( américains notamment ) qui imposent une logique financière encore plus exacerbée.

Dans notre département, la fermeture de la maternité et de la chirurgie de l’hôpital de Lannemezan est également programmée.

La maternité de Lourdes est menacé de fermeture.

L’hôpital de Tarbes est dans une situation financière dramatique que l’on peut s’attendre à de nouvelles suppressions de postes après celles qui ont eu lieu en 2007

Nous exigeons pour un système de santé qui réponde aux besoins des population le maintien des hôpitaux et des maternités de proximité ainsi que des moyens pour l’hôpital.

Pour la gratuité des soins Contre les franchises médicales Cette journée du 29 septembre 2007 n’est qu’un début

Article publié le 28 septembre 2007.


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