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Aux racines de la crise mondiale actuelle : la hausse du taux d’exploitation du salariat.

Une analyse de la CGT impôts-trésor des Hautes Pyrénées :

Comment prendre la mesure d’une crise, précisément celle déclenchée par l’affaire des crédits états-uniens dits subprimes ?

Faut-il s’attacher à en raconter le déroulé depuis le moment où elle est apparue, un jour de l’été 2007 ? Faut-il s’en tenir à la description des mécanismes financiers qui se sont progressivement grippés au fur et à mesure qu’une bulle immobilière enflait aux Etats-Unis depuis le début de la décennie 2000 ? Les conditions dans lesquelles cette bulle s’était formée ont-elles à voir avec la sortie de la crise précédente qui avait marqué, à la fin de la décennie 1990, l’éclatement de la « nouvelle économie » liée aux nouvelles techniques d’information et de communication ? La répétition depuis 1987, qui vit un krach boursier mémorable se produire, de crises au Mexique (1995), en Asie du sud-est (1997), en Russie (1998), en Argentine (2001), est-elle le fruit du hasard ou renvoie-t-elle à une raison commune ?
Plus on accumule les questions, plus il apparaît nécessaire de replacer la crise actuelle dans le cadre des transformations du capitalisme contemporain, qui s’inscrivent dans le long terme et qui affectent toutes les sociétés du monde. Les principales de ces transformations concernent la globalisation du capital, l’interconnexion de la finance et de la production, et l’élargissement de la sphère du capital à toutes les activités humaines.

 La crise financière :

L’enchaînement des faits est connu. Au cours du printemps et de l’été 2007, le marché de l’immobilier aux ??tats-Unis s’est retourné. Un secteur porté par l’abondance de crédit depuis le début de la décennie ( nous en analyserons plus loin les raisons ) arrive à un tel état de surproduction que les prix finissent par cesser de monter et amorcent une chute. Dans cette nouvelle conjoncture, les ménages américains modestes qui avaient emprunté voient la valeur de leurs actifs immobiliers s’éroder et sont de plus en plus en peine d’honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs banques créancières.

Celles-ci, entraînées par la vague de financiarisation propre au néolibéralisme dont elles étaient l’un des moteurs depuis le début des années 80 , avaient transformé les hypothèques prises sur les logements et immeubles, dont elles avaient financé l’achat, en titres financiers, par la procédure dite de « titrisation ».

Lire la Publication complète :

La crise mondiale.

Article publié le 13 mars 2009.


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